Pret à partir ? Go, go, go ...

2.22.2005

Honduras - Utila -

Nous quittons Livingston pour le Honduras, le passage de la frontiere est plus qu'archaique, ns avons l'impression d'etre des clandestins balades de bus en bus (tjrs ds les fameux "chicken bus").
Sur la route pour La ceiba, nous rencontrons, Aschifa, l'indienns belgo-canadienne, Suzan l'irlandaise et Andrew l'amerloc deguise en Indiana Jones, avec qui ns allons passer la semaine.



Nous prenons ensemble le ferry pour Utila, une petite ile paradisiaque sur la cote caraibe.
Et c'est grace a votre "mallette surprise" que ns decidons de realiser un de nos reves: passer notre "open water" (PADI).
En effet Utila est reputee mondialement pour ses superbes spots de plongee. Ns ns installons ds une grande maison reservee aux plongeurs de notre dive center (utila waters sports), une sorte de grande colloc internationale bien sympa.

Que dire d'Utila: cet ancien refuge de pirates ns a tout de suite conquit ¡¡¡ Encore preservee du modernisme, les pontons en bois, les plages bordees de cocotiers, les petites maisons de pecheurs... donnent un charme dingue a ce petit bout de terre perdue.






Bref, ns commencons notre formation (4 jours) par une matinee de snorkelling (histoire de ce mettre ds le bain).
En plus de profiter des coraux et ds poissons exotiques, ns ns faisons encercler par une bonne quinzaine de dauphins avec qui ns nageons et jouons pdt presque 1/2 heure. Ns avons l'impression de rever tellement c'est magique (souvenir inoubliable).



Des le lendemain, ns commencons les cours theoriques avec Marc, notre instructeur bordelais super sympa (parti pour 1 semaine de vacances, cela fait 9 mois qu'il est la, ca fait reflechir¡¡¡).



Nos journees sont bien remplies, cours theoriques le matin et exercices pratiques en pleine mer l'apres midi. Marc est canon comme instructeur, on se poile, c'est bien cool d'apprendre avec lui.



Nous reussissons sans trop de problemes nos examens pratiques et theoriques apres de bonnes soirees de revisions.
C'est un regal de pouvoir desormais plonger sans exercices ds le grand bleu.



Nous avons la chance de voir parmis des centaines de poissons differents: une tortue, des baraccudas, un hippocampe, une enorme murene verte, des merous gigantesques, des raies, ...





Durant toute la semaine, entre chaque plongee, nous sommes aussi a la quete des fameux requins baleines (18 metres), alignes, masque et tuba en bouche, ns attendons excites le "GO GO GO" signal du capitaine qd le "whale shark" fait surface.
A plusieurs reprises ns y croyons, mais malheureusement ce sont de fausses alertes, grosses deceptions...

Le vendredi soir, grosse fete "fish fried" organise par le dive center avec tous nos collocs internationaux de la semaine.
Bonne grosse chouille qui se finit au "coco loco" le bar branche de l'ile sur l'eau.
Le reveil le lendemain a 6h00 est plus que difficile (mal aux cheveux pout tous les 2) et c'est avec nostalgie que ns quittons l'ile, mais la tete pleins de souvenirs.

2.13.2005

Guatemala - Rio Dulce - Livingston -

Reveille en douceur pour Rio Dulche, ds le bus nous rencontrons un bordelais traumatise par son passage au Belize. MDR...
Apres 4 heures de bus qui nous semblent interminables, nous nous posons enfin ds un backpacker au bord du fleuve, la nuit Max est reveille par un fetard en fin de soiree confondant notre dortoir avec les toillettes, la blague...
Des le lendemain nous partons pour 3 heures de "lancha" (barque a moteur en fibre de verre) pour Livingston.
La balade est magique, c'est un melange de Jurassic park et d'anaconda, nous nous baladons a travers la jungle, la mangrove, le tout tapisse de nenuphars et d'herbes folles où nous croisons comme figes sur une branche, des hyguanes, des vautours et autres oiseaux tropicaux...



Revoila la civilsation: Livingston, accessible que par bateau, c'est un village en majorite habite par des noirs, nous n'avons pas l'impression d'etre au Guatemala.
On est berce par le reggae et son atmosphere tranquille.
Les maisons colores et les vieux noirs avec leurs chapeaux de pailles donnent tout le charme a cette ville.



Guatemala - Tikal -

Arrive a 7 heures du mat a Tikal, nous sommes "surpris" d'avoir passe une bonne nuit.
Que dire de ce site colossale d'une civilisation disparue.
Le site est d'une sauvagerie grandiose auquel la jungle ajoute tout son msystere (oiseaux tropicaux, les fameuses singes hurleurs, ...).
Tikal reste sans doute le plus etendu et le plus impressionnant site maya d'amerique centrale. Apres 9 heures de visite epoustouflante, nous posons notre campement en bordure de jungle.



Guatemala - Antigua -

Depart pour Antigua, consideree comme la plus belle ville du pays, c'est une ville où les ruines continuent a vivre, dominee par de majestueux volcans.




Nous flanons ds les rues, Steph se coupe les cheveux, nous trouvons par bonheur une librairie avec des bouquins francais (un Grange et Un Werber, nos auteurs fetiches, on ne pouvait pas esperer mieux).
Le soir nous preferons eviter les boites (apparement tous les jeunes du coin sont armes de 357 magnum ...), nous trouvons donc un petit bar/cinema bien tranquille où ns mangeons un bon burger devant "return to paradise" un bon film.

Direction Tikal, nous partons ds un bus soit disant premiere classe qui ressemble plus a un "chicken bus" au moteur fatigue, sieges troues, tele en panne, bref c'est le Guatemala...

Guatemala - Lac Atitlan -

Notre trajet jusqu'a Panajachel est hallucinant, nous tombons sur un chauffeur "fou" qui roule a fond sur les "topes", les dos d'ane locaux (heureusement qu'il y en a partout d'ailleurs, vu a l'allure où ces malades roulent).
Nous faisont des bonds sur nos sieges, on se croirait sur des montagnes russes, bonne partie de fou rire avec les locaux.

Le Lac Atitlan est considere comme l'un des plus beaux lacs du monde.
Premiere etape: Panajachel ou plutot Gringotenango car la ville est plus que touristique, mais possede une magnifique vue sur le lac et sur les 3 volcans qui le bordent...



Le lendemain, nous prennons une petite barque pour nous rendre a San Pedro, village super mignon avec son "chemin des ecoliers" qui distribue toutes les posadas du coin (hotels).
Ds une "french creperie" nous rencontrons Jose (un vrai bonheur de pouvoir manger de supers bonnes crepes), un toulousain hyper sympa "divemaster" qui nous apprend la patate de trucs sur la plongee (aussi bien au Honduras qu'en Thailande), il nous apprend d'ailleurs que le village est repute pour sa drogue omnipresente (la femme du cure est la "leader" du coin, son eglise a ete financee par l'argent de la drogue), comme dit Jose "tout peu arriver a San Pedro".



Le lendemain, nous nous lancons un "challenge", l'ascension du volcan San Pedro, soit 1500 metres de denivelle. Nous commencons seuls pour eviter de payer les 100 quetzales d'entree, mais nous nous faisons rapidement rattrapper par un guide et 4 americains (completement furieux) et nous sommes donc obliges de payer, bref nous voila partis a fond de balle ds une grimpette vraiment pas evidente...
Il faut 4 heures pour monter, au bout de 2 heures 1/2 nous arrivons au sommet, spectacle magnifique, nous dominons tout le lac...
Le retour se fait en 1 h 30 au lieu de 3 heures, nous arrivons sur les rotules au village.
Une bonne nuit de sommeil nous fait le plus grand bien.


2.04.2005

Guatemala - Chichicastenengo -

Chichicastenengo, un petit village tres typique et surtout connu pour son magnifique marche, Steph se lache, c'est difficile de ne pas craquer face aux etales super colorees (jupes, sacs, ...).



Guatemala - Xela -

Apres 4 heures de bus, nous arrivons a la douane oú nous devons prendre un pick-up pour traverser la frontiere, panique il nous manque 5 malheureux pesos, heureusement un tanzanien bien sympa nous depanne.
Content, nous evitons la taxe illegale a la douane du Guatemala et en route pour Xela (quetzaltenango).
Nous realisons que les bus confort du Mexique sont deja bien loin ainsi que leur organisation. Ici, c'est un "bordel" pas possible, les bus multicolores en "fin de vie" sont plus que blindes, mais c'est ce qui donne tout le charme au voyage.




Par miracle nous arrivons enfin a Xela, oú nous nous ecroulons de fatigue ... La ville en soit n'a pas trop d'interet: nous partons pour la journee aux sources chaudes de Fuentes oú nous rencontrons Nick, un anglais globe trotteur qui a voyage ds plus de 80 pays, avec qui nous passons la journee.



Les sources sont decevantes car l'eau est plus tiede que chaude et le reste du site et en travaux... Nous nous rabattons alors sur une balade de 3 heures ds la brume (paysages magnifiques et etrange a la fois) qui descend jusqu'au village. Le soir nous mangeons avec Nick qui nous raconte toutes ses peripecie (malaria, dengue, ver ds le pied, ...).


Mexique - Chiapas - San Christobal de las Casas -

Depart pour St Cristobal de las casas: 6 heures de bus.
Nous arrivons ds ce petit village et Steph tombe tout de suite sous le charme: ruelles etroites, ses grandes arcades, la "plaza mayor" et sa fameuse facade d'eglise.



Nous prenons une petite auberge pour la nuit (oú le gars est un sous motive de la vie ...).
Le lendemain, balade ds la ville: le marche artisanal, le grand marche oú l'on achete un pur melon que l'on mange sur la plaza mayor devant 5 vielles dames brodant "machinalement" des tenues locales.



En voulant prendre la facade de l'eglise, nous faisons la connaissance de Jean et Melanie (2 suisses de Lausanne) avec qui nous sympatisons rapidement et que nous retrouvons ds un bar le soir autour de bon cocktails, ils nous racontent leur 3 mois passe en Australie (ca donne vraiment envie ...).



Le lendemain, petite balade a cheval ds la montagne a la decouverte d'un petit village totzile: San Juan Chamula. Max n'est pas tres a l'aise au debut, mais il se rends vite compte que les cannassons sont tres dociles et la balade est magnifique.



Le village que nous visitons est super mignon, en plus c'est "jour de fete": les locaux ont revetu leur plus beaux costumes du dimanche. L'eglise est incroyable, il n'y a pas de banc mais des milliers de bougies qui dansent au rythme de leurs chants pur conjurer les mauvais sorts (tout en buvant une eau de vie et du coca pour "faire sortir le mal" en bref roter).



Le retour a cheval est nettement plus sympa car nous nous glissons ds le groupe de tete, en laissant "les boulets" faire leurs trots bordeliques derriere, une bonne partie de fou rire...

Le soir, changement d'hotel pour des raisons d'economie, nous nous retrouvons ds un hotel miteux et crade oú nous n'osons meme pas nous laver.

Reveil aux aurores le lendemain, de mauvais poils car tous 2 courbatures de la veille et un debut d'angine pour Steph, en route ves le Guatemala avec nos dernier pesos en poche (calcule au centimes pres).